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Duke Doucet intronisé au panthéon des sports de Sherbrooke ce soir

Avec neuf victoires en dix tournois, Duke Doucet a été, en 1972, notre Byron Nelson du Québec.

Mario Brisebois | MonGolf.ca

Collaboration spéciale

Qui a dit qu’on n’était jamais prophète chez soi? Sûrement pas Doran « Duke » Doucet, alors que l’ancien junior au terrain de neuf trous de la Canada Paper, à Windsor, retourne dans son patelin, mercredi soir, pour y être intronisé au Panthéon des sports de Sherbrooke.

Fils de Duke senior, une étoile du hockey senior devenu épicier, Duke a évolué aux circuits canadien et d’Afrique du Sud, où il a été une figure populaire. Avec la famille qui arrivait, le père de deux golfeurs (Phil, ex-capitaine à Royal Montréal, et Steve, directeur général chez Nike), s'est installé avec France au club Summerlea, où il est arrivé en 1976 comme adjoint, avant de devenir professionnel, directeur de golf et, plus tard, directeur général. Même à la retraite depuis 2011, il demeure toujours associé à titre d'ambassadeur pour la relance, qui va très rondement avec une nouvelle administration en place.

La légende de 72 ans a été un professeur émérite, son successeur Jim Vandette ayant été son élève. Hocan Olsson, Brian McDonald, Marie-Claude Carpentier, Rod Mckersie et d'autres ont aussi appris sous sa tutelle. 

Au sujet de Sherbrooke, il y a effectué ses débuts professionnels au club Belvédère, aujourd'hui disparu, après avoir tout raflé chez les amateurs dans les Cantons-de-l'Est.

Un été absolument magique

Il faut absolument revenir sur le volet compétitif de la carrière de Duke Doucet.

Après avoir combattu un cancer, Duke était revenu en force avec une victoire émotive à l'Omnium du printemps, à Beaconsfield, à sa première sortie post-opération et traitements. Il détient un record dans les annales de la PGA Québec qui n'est pas prêt d'être égalé et ni même approché.

Duke a été notre Byron Nelson du Québec. Si ce dernier a enlevé 11 tournois de suite, en 1945, au circuit américain, dont l'Omnium de Montréal à Islesmère, Duke a déjà ravi neuf titres en dix départs.

C'était en 1972, alors que des noms connus tels Adrien Bigras, Philippe Giroux et Jack Bissegger étaient au sommet de leur forme.

Quant au seul rendez-vous qui lui ait échappé, c'était à Sept-Îles. Sachez que le résultat avait été très serré. Il avait bouclé deuxième, à un seul coup du regretté Jean-Paul Alary qui avait causé la surprise.

Bravo à Duke Doucet pour sa saison magique de 1972, l'ensemble de sa carrière et son intronisation !